–  DE L’ ART D’ÊTRE GRAND-PÈRE  –

Chers ami(e)s,

Cette fois, la fête de Rosh Hachana est un peu comme une parenthèse en suspens, pour nous les Finkelsztajn. Comme une courte pause qui aussitôt achevée, nous propulsera dans l’année 5779 et mettra en perspective un événement majeur à venir, que dis-je : le plus éblouissant des étourdissements, la plus sidérante des ivresses, l’exaltation ultime.

Mon ami et alter ego Jake F. Stanzas, dont je vous ai déjà rapporté certaines extravagances précédemment, a toujours assimilé la vie à une sorte de BD, dont nous serions à la fois les auteurs et les acteurs.
Alors, me dit-il dans son langage toujours habile et poétique, nous sommes tout à fait libres de puiser dans l’infini nuancier des couleurs de la vie pour magnifier notre quotidien, libres de capter la lumière, l’émerveillement, les meilleurs mots, pour enrichir et rendre plus pertinents nos phylactères d’un jour.
En plus des auteurs et des acteurs, me confie-t-il, il existe une infinité d’autres catégories.
Par exemple, lorsque les évènements de l’existence ne dépendent plus de nous, quand d’autres prennent la main et s’invitent dans l’écriture de notre propre BD, nous devenons alors – ce qui n’est en rien dévalorisant, bien au contraire – des passeurs, des contemplateurs.

Et justement chers amis, ce sera mon cas d’ici quelques semaines.

Comme le suggère l’intitulé de mon propos, je vais avoir l’immense honneur de m’initier à l’art d’être grand-père.
Je compte bien entendu sur Papiche l’Artiste pour me servir de guide, comme il l’avait fait jadis à d’autres moment-clés.
A ce propos, nous publierons fin septembre sur notre page Facebook, sa prochaine œuvre artistique: « Les liens du cœur », issue directement de sa propre expérience de grand-père.
Mais je ne vous en dis pas plus.

Enfin, permettez-moi de vous présenter nos heureux élus au beau milieu du déroulé de ma propre BD, ce couple transi d’amour et pétri de tendresse auquel les âmes les plus insensibles ne pourraient résister: ma fille Laura et son compagnon Sylvain.
Assurément, l’histoire des Finkelsztajn est en train de s’écrire là-bas, dans leur lointaine vallée alpine…

Mais en attendant cet heureux évènement, la fête de Rosh-Hachana arrive à grands pas et si vous me le permettez, revenons à nos moutons (*).

Dimanche 09 septembre au soir marquera notre entrée dans 5779.
Nous vous souhaitons dores et déjà, mon équipe et moi-même, une excellente année.

Comme à l’habitude, voici un petit rappel de ce que nous vous proposons:

Les halès et les koïlich, pains au cumin et razewane, nos gehakte leber, gehakte herring, schmaltz herring, pickel fleich, pastrami, langue de bœuf et cornichons au tonneau, nos pirojkis, krepleh et gefilte fish ainsi que nos trois variétés de tarama et nos caviars d’aubergines, d’olives et de poivrons.
Pour vos desserts nos différentes variétés de gâteaux au fromage, l’apfel et le mame strudel, les roulés au pavot, aux noix, au chocolat, au café ou aux framboises, ainsi que nos lekehs, honeck lekehs, nos babkès, nos mandelbroït et nos petits fours, sans oublier nos mokas et glacés.

La haute qualité des matières premières que nous utilisons et la fraîcheur quotidienne de nos produits assureront la satisfaction de vos convives et la réussite de votre réception.
Pour que votre satisfaction soit parfaite et que rien ne manque à vos attentes, pensez à nous communiquer vos commandes à l’avance. Nous les tiendrons à votre disposition ou vous les livrerons selon votre souhait. Sachez toutefois que les livraisons s’effectueront dans les limites de nos possibilités.

Dans l’attente de vous accueillir, je vous réitère mes meilleurs souhaits pour l’année à venir, et vous prie d’agréer, chers amis, l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.

Sacha Finkelsztajn

(*): Figurez-vous qu’il n’y a pas si longtemps encore, ma fille Laura, épaulée par son fidèle patou, gardaient ses blanches brebis au beau milieu des alpages…